De l'Inde en passant par l'Egypte et l'Occident
Un siècle après la mort du prophète Mohamed en 632, les Arabes s'étendent de l'Inde à l'Espagne, en passant par l'Afrique du nord.
au 8ème siècle, Bagdad, capitale de l'IRAK, est une ville qui se développe sous l'influence des sciences; et c'est à cette époque là, que les Arabes empruntent un système de numération très performant qui vient des Indes.
Important à savoir aussi que les chiffres Indiens connaîtront une double évolution graphique pour aboutir à deux types de notation numérique dont:
1/ Transcription Orientale dite "HINDI" utilisé dès le 12éme sciecle au proche et moyen orient
2/ Transcription occidentale dite "GRUBAR" connu dans les pays du maghreb qui en envahissant l'Espagne musulmane, arrive jusqu'en occident.
lire sur ce lien, http://www.maths-et-tiques.fr/index.php/histoire-des-maths/nombres/histoire-des-nombres
C'est le perse Muhammad ibn Musa al-Khwarizmi (790 ; 850) qui contribue à la propagation du système de numération indien par son "Livre de l'addition et de la soustraction d'après le calcul des Indiens" et ses nombreuses traductions en latin.
Le moine Gerbert d'Aurillac (945 ; 1003) qui deviendra pape en 999 sous le nom de Sylvestre II, est passionné par les mathématiques. Il rédige deux traités, l'un sur multiplication, l'autre sur la division. Il initiera pour la première fois l'occident chrétien aux chiffres "indo-arabes" mais il ne retient ni la numération de position ni le zéro. Il faut dire que l’Europe de l’époque, fortement sous-développée, n’a pas vraiment besoin des chiffres arabes. Le monde occidental entre alors dans une période de querelle qui opposera les abacistes, partisans du calcul sur l'abaque romain qui suffit encore aux besoins du commerce et les algoristes qui adopteront la nouvelle numération de position.
Voilà pourquoi nous trouvons encore les chiffres romains dans les vieux livres.
Il faudra attendre le XIIIème siècle, avec le mathématicien italien Léonard de Pise, dit Fibonacci, pour que le mouvement s’accélère.
Le moine Gerbert d'Aurillac (945 ; 1003) qui deviendra pape en 999 sous le nom de Sylvestre II, est passionné par les mathématiques. Il rédige deux traités, l'un sur multiplication, l'autre sur la division. Il initiera pour la première fois l'occident chrétien aux chiffres "indo-arabes" mais il ne retient ni la numération de position ni le zéro. Il faut dire que l’Europe de l’époque, fortement sous-développée, n’a pas vraiment besoin des chiffres arabes. Le monde occidental entre alors dans une période de querelle qui opposera les abacistes, partisans du calcul sur l'abaque romain qui suffit encore aux besoins du commerce et les algoristes qui adopteront la nouvelle numération de position.
Voilà pourquoi nous trouvons encore les chiffres romains dans les vieux livres.
Il faudra attendre le XIIIème siècle, avec le mathématicien italien Léonard de Pise, dit Fibonacci, pour que le mouvement s’accélère.
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